Hommage : Ariane Monneron et Jean Berthet nous ont quittés ...

Publié le par Destination Resistance

Hommage : Ariane Monneron et Jean Berthet nous ont quittés ...

C'est bien tristement que nous apprenons les disparitions de nos amis Ariane Monneron et Jean Berthet. Plus que des amis, ils étaient pour notre groupe une grande soeur et un grand frère...Nous reconnaissons tous, leurs qualités de militants, portés par de fortes convictions et un cœur grand comme ça. .Nous voulons leur rendre hommage. En nous quittant, tous les deux laissent Marseille orpheline.

Partageons l’héritage qu’ils nous laissent : leur solidarité avec les peuples opprimés, leur amour pour la liberté, leur combat contre la colonisation en Palestine et en Algérie, leur courage face aux injustices.

Ensemble et en leur mémoire travaillons à un monde meilleur
Au-delà des larmes la lutte doit continuer !

RDV Vendredi 28 février ,19h
Espace Accueil Etrangers, 22 rue Mathieu Stillat
i, 13003 Marseille

  • -Film hommage à nos amis
  • -Prises de paroles/témoignages
  • -Buffet gratuit (chacun peut participer en préparant une collation à partager)

Collectif Paca Georges Ibrahim Abdallah et leurs amis

Les personnes qui le souhaitent peuvent transmettre vidéos et /ou photos avant le 23 février en vue de la réalisation de la vidéo hommage(0752439495).

Hommage : Ariane Monneron et Jean Berthet nous ont quittés ...
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Hommage à notre ami Jean Berthet, le combattant qui avait servi la révolution algérienne et resté fidèle à ses principes d'anti-impérialiste jusqu'à sa mort.<br /> En complément à son &quot;dégage&quot;, je publie ce texte : <br /> <br /> La victoire écrasante de Bouteflika sur le peuple algérien !<br /> (Par Chérif BOUDELAL - 20/04/2014)<br /> <br /> Sans surprise, ce jeudi 17 avril 2014 Abdelaziz Bouteflika est « réélu » président de la République algérienne « démocratique et populaire » pour la quatrième fois. Sauf que sa victoire est incomplète puisqu’il n’a eu que 81, 53% de voix - il lui manque juste 18,47% pour avoir 100% des voix des Algériens. A la fin de ce quatrième mandat, il aura présidé l’Algérie pendant 20 ans. Un record ! Ceci signifie que 81,53% d’Algériens sont, pas seulement très fiers, mais trop fiers de leur président. En étant muet et cloué sur une chaise roulante, il a écrasé ses concurrents - s’il parlait et était debout sur ses pieds, il aurait dépassé la barre des 100% de voix.<br /> <br /> Ceci montre bien que les morts-vivants ont plus d’importance que les vivants tout court dans le pays d’un million et demi de martyrs. Et vous savez, chers lectrices et lecteurs, pourquoi les Algériens l’aiment autant, voire amoureux de lui ? Parce que, selon sa déclaration aux journalistes après sa première élection de 1999, il est de deux centimètres plus grand que Napoléon 1er, l’homme qui avait terrifié toute l’Europe. Donc il est plus grand, ou « plus long » que celui qui a renversé la révolution française de 1789, et il voulait l’imiter. <br /> Napoléon Bonaparte avait fait le coup d’État à la révolution française en 1799 ; et deux siècles plus tard (1999), Bouteflika a fait le coup d’État à la révolution algérienne de 1954. Quelle coïncidence de ces deux prestigieux personnages qui servaient leurs révolutions au début de celles-ci, et à la fin de leurs carrières politico-militaires, ils se sont transformés en ennemis de la Révolution en passant outre les aspirations de leurs peuples ! <br /> <br /> Ayant la même passion, le pouvoir, les deux hommes ont eu une « mort de chien » ; pour l’un la mort est déjà consommée, et pour l’autre elle est en cours, elle le consume à petit feu. Le premier, après avoir brillé en tant que soldat, général de l’armée française, devint consul à vie puis empereur. Mais il a finit par être déchu, humilié et mourut en exil comme un malfrat !<br /> Quant au second, après avoir servi la Révolution algérienne, puis brillé en tant que ministre des affaires étrangères après l’indépendance de son pays, soutenu par les généraux qui tiennent les règnes du pouvoir, il est devenu président de la République par la fraude électorale en 1999. <br /> <br /> Lors de son second mandat, il a changé la constitution pour se donner la possibilité de devenir, non pas empereur comme Napoléon 1er, mais « président à vie » en organisant des élections mascarades pour faire plaisir aux dirigeants Occidentaux qui le courtisent pour avoir des marchés et permettre à leurs sociétés économiques de piller les richesses du pays. Car ces derniers, ayant la réputation de « démocraties occidentales », ne souhaitent pas traiter avec des « républiques bananières » ; donc il fallait faire un simulacre de démocratie dans ces « républiques bananières » pour se faire passer pour des gens qui respectent les « valeurs » de leurs systèmes politiques aux yeux de leurs peuples.<br /> <br /> Lors de sa campagne électorale de son quatrième mandat de 2014, l’homme ne pouvait ni parler ni marcher ; il a été présenté sur une chaise roulante au bureau de vote pour voter, ayant l’air d’un zombie égaré n’ayant que les yeux grands ouverts, entouré de renards qui guettaient leur proie vedette. C’était sa seule sortie depuis environ deux ans ; on ne l’a pas vu durant la campagne électorale (!) ; celle-ci a été menée par des vautours qui l’entourent, le guident et parlant en son nom, à leur tête son premier ministre qui a démissionné en cette occasion pour le faire gagner « de gré ou de force » ! <br /> <br /> Quand à l’avenir de l’Algérie, on ne le connaît pas encore, mais on le devine : tant qu’on parle de la démocratie on la piétinant, ce sera le chaos. Mais, avec la volonté du peuple tout peut s’arranger. Comment le peuple algérien pourrait réacquérir son indépendance, sa liberté et sa dignité spoliées en honorant ainsi l’esprit de sa Révolution ? <br /> Sans souhaiter à l’Algérie le sort de la Libye ou de la Syrie où tous les ennemis des peuples arabes s’y sont impliqués pour les diviser afin qu’ils s’autodétruisent eux-mêmes et détruisent leurs pays respectifs au profit de leurs idéologies siono-capitalistes, il pourra y parvenir de façon pacifique par la désobéissance civile, quitte à la faire perdurer durant le quatrième mandant du président fantôme. Si l’expérience de Gandhi a réussi face à la grande puissance coloniale britannique, il n’y a pas de raison qu’elle ne réussisse pas face à une poignée de généraux et de leurs serviteurs qui pillent la richesse de l’Algérie et humilient le peuple depuis plus de trente ans.
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